mardi 3 mars 2015

23 février 2011

Les cavernes de
Carlsbad
Nouveau-Mexique

Woh! woh! woh! Où sont les martiens de Roswell?

Je sais! Je sais! Je sais que je vous avais promis un reportage spécial avec l'équipe d'enquêteurs chevronnés déplacée vers Roswell, mais nous en sommes revenus bredouilles. C'est triste de voir comment les autorités locales ont très mal récupéré cet évènement du crash d'un supposé vaisseau spatial en 1947. Le musée est tellement poche que je suis certain que les louveteaux de la paroisse de St-Agapit de Frontenac auraient fait mieux! Le village se remet difficilement de la récession et dans chaque commerce abandonné on installe un petit étalage qui vend des babioles martiennes. Dommage!

Trois martiens saouls qui sont chargés d'identifier les Ovnis.
Superbe montage (sic) réalisé dans une vitrine de la rue principale!

L'autopsie supposée d'un martien. 

Sans commentaire! Comme dirait ma belle Audrée: "C'est n'importe quoi, pathétique!" C'est sur ces mots que je mets fin à mon reportage sur Roswell.
Une chance que nous n'avons pas fait de détours pour cela!
Nous vous offrons à la place une superbe alternative, la caverne de Carlsbad. La plus belle caverne que nous n'avons jamais vue! J'étais sceptique ou antisceptique, mais j'ai été confondu, du, du!
Pour la première fois, les images ne représentent pas toute la beauté de cette caverne, nous en avons eu le souffle coupé durant plus de 3 heures. Il a fallu utiliser toutes nos connaissances en photographie pour tenter de rendre la beauté des couleurs. Ajuster le diaphragme, la vitesse, l'ASA, tout y a passé. Je vais tenter de vous satisfaire, mais cela sera difficile. Alors, vissez votre casquette avec la palette à l'arrière et suivez-nous à près de 300 mètres (850 pieds) dans le ventre de la caverne de Carlsbad.


Cette entrée en calimaçon nous conduira à 850 pieds sous terre, une température ambiante de 57 F. D'avril à octobre, cette énorme bouche devient la porte de sortie de plusieurs milliers de chauves-souris qui prennent leurs envolées, la nuit venue, pour partir à la chasse. Mais en février, c'est désert.
La caverne a été découverte dans les années 1800, mais elle a été occupée bien avant par les tribus authoh?.... (indiennes). Elle est explorée depuis 1915 et devenue Parc National en 1923.
Je ne suis certainement pas un expert en cailloux, je sais seulement que cela fait mal lorsque je me cogne la tête. Ah! Si notre ami Peter "Rich" Tremblay avait été de la partie! Un expert qui sait, par ses explications, comment faire vivre une roche. C'est pourquoi, je vous laisse admirer ces décors.



Tiens donc! Il me semble avoir déjà vu cette forme? Mais oui! Les whippets de Vachon.


Une expédition de 3 heures dans cette caverne avec le cou renversé vers l'arrière
 et des yeux trop petits pour tout admirer.



Notre enthousiasme peut vous sembler un peu trop, mais pour la première fois depuis ce voyage, seuls nos yeux pouvaient rendre à sa juste valeur la beauté des lieux. Les photographies, si belles soient-elles, ne sont qu'un pâle reflet de la réalité.

Ceci conclut notre visite et notre présence au Nouveau-Mexique. Cet État est le plus désolant que nous avons traversé. Tout semble voué à l'abandon, les villages en décrépitudes, une pauvreté palpable qui fait passer nos miséreux pour des bien nantis, des routes si droites avec rien alentours. Il est préférable de prévoir l'essence, car souvent les postes sont fermées ou carrément abandonnées. Triste à voir, mais ceci fait partie de la nouvelle réalité. Nous prenons ce matin la route du Texas pour atteindre San Antonio, la petite Venise.

À bientôt