mercredi 4 mars 2015

18 février 2011 Enfin! De retour sur la route


Après plus de trois mois passés en Arizona, il est enfin temps de reprendre nos découvertes. Cet arrêt bien involontaire nous a permis de rencontrer des gens fantastiques. De rencontres occasionnelles, ils sont devenus des amis qui font maintenant partie de nos vies. Nous profitons de cette chronique pour les saluer: Lou et Ray de l'Alberta, Jackie et Al de Vancouver, Andrée et Gilles du Québec, Cindy et Bill de la Georgie, Mike et Carol du Dakato du Nord. Les voyages forment la jeunesse, mais aussi les amitiés. Merci à tous et toutes pour les bons moments passés ensemble.

Ceci étant dit, nous avions hâte de rouler de nouveau. La route du nord étant toujours trop froide pour nous, nous avons opté pour celle de l'est. Nous sommes sur le chemin du retour, même si cela prend près de cinq mois. Nous voulons savourer au maximum chaque journée qui s'offre à nous, nous ne vivrons qu'une fois et n'étant pas certain de me réincarner, alors pas de chances à prendre! Vivons celle-ci à plein!
Donc, nous prendrons la route du Nouveau-Mexique, puis le Texas, l'Alabama, le Mississippi, la Louisiane et la Floride pour rejoindre la pointe sud des Keys. Et nous remonterons la côte est lentement pour revenir au pays pour la fin de juin.

Notre premier arrêt:
White Sands National Monument
Nouveau-Mexique


Nous sommes installés pour deux jours à Alamogordo dans la plaine qui abrite le site des essais des missiles américains. C'est dans cette région que la première bombe atomique a explosé en 1945. Cette plaine est bien entourée par les montagnes, dont la Sierra Blanca qui trône à plus de 11,977 pieds. Il n'est pas question de grimper aussi haut avec les fifth-wheels, on en fera le tour.

Ce parc national a été créé en 1933 pour protéger et mettre en valeur cette curiosité de la nature, un désert de sable de gypse, plus blanc que neige! Cette visite est un "must" pour moi, il n'était pas question que je manque cela!

Du sable blanc, plus que blanc, doux, froid. Une immensité de désolation, mais d'une fascination! Si vous désirez vous y aventurer, vous devez signer un registre, vous munir de beaucoup d'eau et surtout d'une boussole, car la nuit pourrait être longue! Parlant de la nuit, si durant la journée tout semble désert, c'est le contraire la nuit venue car toute cette faune sort pour partir à la chasse et cela vaut pour la souris jusqu'au serpent. Alors, pas si plaisant que cela!

Ce désert de gypse gagne plus de 15 mètres par année sur la nature environnante. Même des arbres de plus de 10 mètres disparaissent sous l'amoncellement de sable. Curieusement, tant qu'une branche subsiste hors du sable, l'arbre continue de vivre en puisant l'eau dans le sol.

Les "guidounes" sont retombées en enfance dans un tel carré de sable.
Et pourquoi ne pas s'amuser à faire des anges comme dans le temps?

Tout est prévu pour nous accommoder le temps de prendre une bouchée.

Les filles en ont profité pour faire un peu de pêche sur la glace.

Remarquez la tempête de sable derrière nous. Et ce sable est très fin, demandez à Yves, car son camion en était plein. Ok! pas si plein en fin du compte.


Un peu de partisanerie, mais ici ça ne donne rien, ils ne savent même pas qui est le "Canadien". Enfin, le rouge était mieux pour les photos.

On se croirait sur une route du Québec hivernal et je me suis laissé prendre quelques fois à tenter de faire glisser le derrière du camion pour le "fun", mais ça glisse pas fort sur le sable. Parlant de glissade, nous avons emprunté des "crazy carpets" à de gentilles dames du Minnesota et glissé sur les côtes de sable. C'est aussi vite que sur la neige, car nous mettions de la cire en barre sous le tapis. Seulement l'atterrissage qui est plus rude!


Nous reprenons la route demain pour notre prochaine destination.

Roswell
Y-a-t-il encore des Martiens à Roswell?
doudoudou, dou, dou.