dimanche 22 mars 2015

21 juillet 2010 Jour:21 Badlands, Dakota du Sud, 1250 K.

Nous sommes installés dans une réserve des indiens Lakota pour trois nuits (vous vous souvenez du grand chef indien qui essayait de nous vendre son sirop?). Les explorateurs français avaient été très bien inspirés lorsqu’ils avaient baptisé cette région « Badlands » ou « mauvaise terre ». En effet, c’est une contrée très hostile à la vie humaine. Les hivers sont très rudes et les étés torrides avec des pointes de température de plus de 100 F. Les seules richesses ici ce sont les serpents à sonnettes, les sauterelles et les mouches. Mais quel paysage!
Un décor à couper le souffle. Des couleurs magnifiques, des gorges profondes et très découpées. Et dire que je ne savais même pas que cela existait avant de commencer mes recherches. Le welcome center est très bien structuré (comme tout aux É.-U.) et les sentiers sont bien balisés. Il faut une bonne provision d’eau et d’excellents souliers de marche. Le seul ombrage sur ces belles randonnées était ma crainte (peut-être pas justifiée) de rencontrer ces fameux serpents!


Et cette belle journée s’est terminée par un coucher de soleil digne des films de Far West tout en dévorant un sac de pop corn au caramel provenant de la cité du pop corn, Mitchell, où le château est construit avec des épis de blé d'Inde.

En passant, nous avons encore essuyé une méchante tempête!! On commence à devenir bon dans l’évacuation.
Mon premier bilan de ce début de voyage est que les Américains sont très accueillants, ils voyagent beaucoup chez eux et chez eux seulement, car il y a tellement de choses à voir. C’est pourquoi aussi tout ce qui est extérieur à eux, ils n’en savent à peu près rien. À preuve, ils croient souvent que l’on parle l’Espagnol ou l’Allemand. Quand ils nous demandent d’où l’on vient, si on dit: « Montréal », ça va, certainement à cause du Canadien, mais si on dit: « le Québec », alors là on tombe dans le néant. Un seul m’a demandé si un jour nous serions indépendant.